Les myosites inflammatoires font partie de la famille des maladies auto-immunes² systémiques comme le lupus systémique.
Elles se caractérisent par des atteintes musculaires conduisant à des douleurs et une faiblesse (musculaire?). Dans certains cas on observera l’apparition de signes sur la peau ainsi que l’existence de douleurs articulaires et de problèmes pulmonaires .
Les myosites inflammatoires comme les autres maladies auto-immunes ne sont pas contagieuses, ni reliées au SIDA.
A ce jour le nombre de cas de myosites inflammatoires sur les Antilles et la
Guyane n’est pas connu. Contrairement au Lupus et à d’autres maladies
auto-immunes, il n’existe pas de recensement officiel, mais le nombre de malades est estimé à plusieurs centaines pour les trois départements.
Il existe plusieurs formes de myosites. Les formes auto-immunes les plus
répandues sont :
Enfin, les autres maladies auto-immunes systémiques comme le lupus systémi-que, la sclérodermie, le syndrome de Gougerot Sjögren primitif peuvent être associées à une authentique myosite.
Mise à part la myosite à inclusion, ces maladies évoluent par poussées. Elles
sont chroniques et si elles ne guérissent pas spontanément, les traitement
permettent de contrôler la maladie et d’améliorer la qualité de vie.
Qui peut souffrir de myosite ?
Aux Antilles et en Guyane, ce sont essentiellement les sujets jeunes, plus fréquemment les femmes, dans une proportion moindre que dans le lupus : 2 pour 1 environ contre 9 pour 1. Il existe aussi des formes infantiles.